La Saône est un lieu fertile pour la pêche à la carpe et au silure, surtout avec la montée en puissance de la mode du carpfishing. Dans les années 1980, les pêcheurs de carpes français étaient pour la plupart des pêcheurs solitaires et les carpes étaient capturées par des grands noms en visite, aujourd’hui les rives de la Saône, du Rhône et d’autres rivières majeures et mineures sont bien utilisées par les amateurs de pêche à la carpe. L’une des raisons de ce phénomène est l’enthousiasme des pêcheurs étrangers. Le premier de ces endroits qu’ils ont vanté est le lac Kasien, mais il est situé dans la zone réservée, ce qui signifie que les visiteurs trop nombreux ne sont pas les bienvenus (et en plus des pêcheurs, ces endroits sont également visités par des randonneurs, des cyclistes et des véliplanchistes).
Mais la pêche à la carpe moderne est un passe-temps passionné d’une toute nouvelle génération, qui ouvre de nouveaux lieux de pêche (depuis les gravières bien approvisionnées jusqu’aux lacs bien connus comme Sainte-Croix et Saint-Genès, Salaga et Vuglanz). Aujourd’hui, de vastes réservoirs (Orient, Chantecoq, Madine, etc.) ont également « ouvert leurs portes ».
Cependant, parlons de Saona. Près de 75 % de la population de carpes de cette rivière sont des carpes communes écailleuses. Ce sont des poissons nomades qui vivent en grands groupes et parcourent souvent de longues distances. La capture de tels poissons, atteignant la taille d’un grand « vingt » ou d’un petit « trente », est un plaisir pour tout pêcheur (notez que les termes anglais traditionnels comme « vingt » correspondent au poids du poisson en livres). Il y a moins de carpes miroir dans la Saon, mais toutes les quelques années, il y a de grandes inondations qui leur permettent de « s’échapper » des lacs adjacents où elles sont nées et de se frayer un chemin dans la rivière. Des carpes miroir pesant de 13 à 25 kg ne sont pas rares à Saona.
Cependant, la capture de grosses carpes miroir y a connu un succès irrégulier. Cela est dû au fait que dans l’endroit appâté parfois courir dans de grands groupes de carpes communes agressives et perpétuellement faim, et miroir, vivant en petits groupes, pas si mobile, et les besoins alimentaires eux plus facile à satisfaire au détriment de la nourriture naturelle de la rivière.
Le croisement du « miroir » avec l' »ordinaire » donne des résultats intéressants : des individus hybrides avec des traits caractéristiques différents, dont un petit pourcentage atteint un niveau véritablement géant.
